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dimanche 22 mars 2015

EIMEO RACE VA'A

C'est à Moorea que se déroule une des plus grandes courses de va'a (pirogue polynésienne) pour les jeunes (14 à 17 ans), attirant des équipes en provenance des 5 archipels de Polynésie, mais aussi de Hawai et de Nouvelle Zélande.
Annulée l'an dernier pour cause de mauvais temps, elle est partie sous la pluie et dans la houle et le vent de Paopao et a fait le tour de l'île en 9 étapes, pour arriver sous le soleil à Temae.



Nous étions à l'arrivée sur la plage de Temae, dans un cadre toujours magnifique : 
sable fin, lagon turquoise, et les montagnes au lojn, derrière les bungalows du Sofitel.



La foule était au rendez-vous. Les premières pirogues apparaissent au loin.



Arrivée des premiers.



Arrivée au sprint jusque dans les derniers mètres.




Une petite idée de l'ambiance.



La pirogue du Collège de Afareaitu qui, malgré son manque d'expérience, a très bien figuré, ...
 qui a joué de malchance, mais qui a réussi à aller jusqu'au bout.
Bravo à eux et à Eva, leur coach.

Compte-rendu du journal télévisé local : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=VJ7K8J4wEP8


samedi 21 mars 2015

LE TAPA

Apprentissage du tapa

dans le cadre du club Erasmus +


Deuxième étape : apprentissage de la fabrication du tapa

Le tapa est une sorte d'étoffe faite à partir de fibres tirées de l'écorce de certains arbres.
C'est à partir de l'écorce de l'arbre à pain (uru) que nous avons appris avec une association traditionnelle : 4 élèves ont donné leur mercredi après-midi pour redécouvrir cette tradition polynésienne afin de la présenter à nos partenaires lors de leur visite à Moorea en mai.



Les outils et matériel : un couteau, un bâton taillé en biseau, une enclume et un battoir.
Le matériau de base : une branche droite d'uru.


Les élèves écoutant attentivement les explications.


Pour détacher l'écorce, on l'entaille sur toute la longueur 
et on passe le bâton biseauté entre la branche et l'écorce, ...


... jusqu'à retirer la branche nue.


Il faut ensuite séparer les fibres internes de l'écorce extérieure,
pour obtenir la bande de fibres destinée à être battue :


Kanalei et Turama en terminent, ...


Kaliana est prête, ...


... ainsi que Alix.



Il est temps de battre les fibres pour les écraser, les mêler, et les transformer en tissu.
Cela se fait en rythme, accompagné d'une chanson en Reo maohi (en langue tahitienne)







On tape, on tape, ...


et on tape encore, ...


On replie le tapa et on tape, on le retourne et on tape, ...


... et, après un temps certain à le battre, on obtient cette étoffe un peu raide qui, une fois décorée de motifs traditionnels, servait à habiller les princesses et les chefs.


jeudi 12 mars 2015

COURONNES POLYNESIENNES

Tressages de couronnes

dans le cadre du club Erasmus +


Le troisième wagon de notre Culture Train portant sur l'artisanat et devant s'achever par une rencontre des 6 pays partenaires à Moorea en mai, nous avons du travail :

Première étape : apprentissage de tressage de couronnes de fleurs polynésiennes. 

Le Club Erasmus + s'est aujourd'hui réuni en extérieur, à l'ombre des purau et sur des pehue couverts de fleurs de toutes les couleurs pour, en 45 minutes, confectionner quelques-unes de ces ravissantes  couronnes portées si élégamment par les belles dames tahitiennes dans les cérémonies, et même quelquefois dans la vie de tous les jours, par pure coquetterie.



Tout le monde écoute les consignes données par Apetahi,
une élève de 4ème qui a pris en charge cet atelier, ...

Au milieu du cercle, un monceau de fleurs et de feuilles de toutes espèces, ...





Une féérie de couleurs !


Et tout le monde se met au travail avec enthousiasme :


des visages très concentrés, 


des gestes très délicats, 





Poeiti, Josie, Vahiaunui et Moerai en plein travail.


même quelques garçons s'y sont essayés avec succès, n'est-ce pas Kentin ?


Voici le résultat ! 
C'est une grande satisfaction de se décorer de son propre travail : ici, Léa.


Et en plus, ça sent bon, semble dire Kanalei.


Fleurs parmi les fleurs, Tohiea et Hotuhere couronnées !


Rappel : pour suivre notre projet Erasmus+,  http://theculturetrain.eu/


jeudi 5 mars 2015

POINTE DES GOYAVES ET MONTAGNE MAGIQUE

Deux superbes belvédères sur le lagon

Encore une (deux en fait) rando très agréable aujourd'hui : au-dessus des Tipaniers, à la Pointe Hauru, un large chemin grimpe vers un beau point de vue sur tout le lagon Nord-Ouest et ses deux motu. 


Le lagon devant le Beachcomber (l'Intercontinental)



Un panorama ouvert à 250 degrés et tout le lagon, du nord de Haapiti jusqu'à la Baie de Cook.


 Mais une trentaine de minutes de montée, cela nous a semblé bien rapide 
et nous avons décidé de continuer sur une splendide arête



entre les aïto et sur un épais tapis d'aiguilles de pin


en nous aidant parfois de cordes



pour  nous arrêter au pied d'une barre rocheuse un peu délicate. 


Je l'ai tentée, mais de toute façon, au-dessus, les 50 derniers mètres avant le sommet sont 
impraticables du fait de grandes herbes qui masquent complètement les prises ;


mais déjà de là, la vue est encore plus élevée (le premier point de vue, 
c'est au bosquet d'arbres en bas à droite)



Et, comme point d'orgue de cette matinée 'belvédères sur le lagon', 
nous avons fait la montée à la Montagne Magique 
qui donne aussi une superbe vue sur l'entrée de la baie d'Opunohu.


Topo : Pour la Montagne Magique, avant d'arriver à Papetoai, 
après une grande salle polyvanlente, en face des Tipaniers Iti, payer 200XFP 
à la maison en face et prendre la piste de béton qui fait un circuit.