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vendredi 7 décembre 2012

FORETS MOOREENNES

Quelques forêts assez spectaculaires traversées
au cours de nos randonnées à Mooréa


Racines retombantes, ...


Mapés, aux troncs si particuliers, parmi des fougères envahissantes, ...
(On se croirait dans une forêt du Seigneur des Anneaux !)


Comment cet arbre a-t-il pris cette étrange forme ?


Bambouseraie aux parfaites lignes verticales, ...

Tiens, une marmotte savoyarde qui se serait perdue à Mooréa ?
(Coucou, Tit' M !)

Végétation exubérante ! 
Superbe, cette immense plante aux feuilles rondes vertes et mauves, non ?
En fait, ce myconia est une catastrophe écologique ! Importé pour faire joli dans un jardin, il a 
envahi la forêt et menace de faire disparaître les plantes endémiques.
L'équilibre écologique de ces îles isolées est si fragile que des gestes apparemment anodins peuvent 
avoir des conséquences très graves.





mardi 4 décembre 2012

LE COLLEGE D'AFAREAITU

Il y a aussi le travail


On ne dirait pas en voyant ce genre d'image, mais
je suis ici pour le boulot !!!


Alors, voici mon cher collège d'Afareaitu : l'entrée.
(Le Cetad est une partie professionnelle rattachée au collège)


Les salles de classe sont reliées par des galeries couvertes (seuls abris pour les pluies tropicales)
L'herbe y est bien rare, c'est plutôt graviers, ... ou boue !
Ajoutez-y les animaux en visite : poules, chiens (une portée de chiots en ce moment, ils viennent quelquefois pointer leur nez à la porte des salles de classe) et les merles qui viennent hurler par les grilles d'aération.

Une petite vue de la plus belle salle de classe : sol de béton brut, chaises aux pieds métalliques nus,
murs décrépis, minuscule tableau blanc tout neuf (le précédent était inutilisable depuis des années)
En ce moment, jusqu'à 33° dans les classes, et seulement 
deux vieux brasseurs d'air poussifs au plafond.

  
Deux vues de la Salle des Profs, à faire rougir d'envie mes collègues d'Edmond Rostand : pour une cinquantaine de profs, comptez les chaises, les ordis, ... 
et vous avez là toutes les fenêtres existantes !
Mais, il y a la clim', .... pour les ordis.
NB : Là, je suis debout, dos au 4ème mur !  


Et, pour finir, une vue de la route devant l'établissement : ces grandes grilles tout autour sont destinées
à lutter contre la 'chappe', grand sport chez certains de nos élèves.
Et ce n'est guère efficace quand on voit la vitesse avec laquelle ils les franchissent !

Ceci dit, les élèves sont très gentils, très polis, et même s'ils ont beaucoup de mal à accepter de travailler (à Edmond Rostand, ce sont des stakhanovistes !), la relation est très sympa avec la plupart des classes.
Je travaille beaucoup, contrairement à ce que certains pourraient croire, avec tout à reconstruire en anglais et en français (2 niveaux) de façon à m'adapter au niveau assez faible de beaucoup d'élèves ; rassurez-vous, il y a aussi de très bons éléments. Mais ils sont tous si attach(i)ants !

NB : Vous comprendrez que, pour des raisons de discrétion, je ne me suis pas permis de photographier les élèves, ou les collègues.





jeudi 29 novembre 2012

OMBRE ET LUMIERE SUR MOOREA

Soleil et lune jouent avec les ombres



Beaucoup de petites averses rapides et très localisées, 
résultat : de splendides arc-en-ciel



Etranges irisations au-dessus de la plage de Temae




Nos éternels levers de soleil sur l'île de Tahiti, ...




... mais aussi les levers de lune !



Trop romantique !
 Et il faut une mer d'huile pour permettre une pose aussi longue (les étoiles aussi pointent
entre les nuages)


lundi 26 novembre 2012

LES CASCADES DE LA FARAURA

ENCORE  UNE  SUPERBE  RANDONNEE !


L'Association "Les Ecomarcheurs de Papara" organisait ce samedi une randonnée dans la Vallée de la Faraura, au départ de Hitiaa et, par l'intermédiaire de Jean-Marie et Brigitte, j'y étais encore une fois invité, ... et je ne regrette pas le déplacement !!!



Départ dans le fond de la vallée : la Cascade Supérieure tout au bout, ....
après 3 heures d'efforts, de gués, de montées et descentes escarpées dans la terre, la boue,
agrippés aux racines, aux branches, à des cordes luisantes de boue, 
pour remonter de cascade en cascade, de baignade en baignade.



Les passages de gués : au 1er plan, les chaussures de marche locales -
sandales plastique et chaussettes épaisses, peu élégant, mais efficace lorsqu'on a les pieds dans l'eau ou la boue toutes les 10 minutes !


La récompense : nombreuses baignades dans les vasques au pied de chaque cascade -
eau fraîche (seulement 22°, glacée pour le coin !), douche puissante sous la chute,
et même saut depuis le rocher sur la gauche (5 ou 6 mètres de chute)



Des cascades en veux-tu en voilà : 2ème étage, 2ème baignade



Au-dessus encore, les Cascades Jumelles, et la Cascade Supérieure.


Au pied des cascades jumelles et juste au-dessus de la vasque où on se baignait ...
30 minutes de crapahut auparavant !!



Au-dessus des cascades jumelles, après les mêmes épreuves.



Le bout du chemin : la cascade supérieure (160 mètres de haut)
et une nouvelle baignade jusque derrière la chute : géant !!

jeudi 15 novembre 2012

RANDO SUR TAHITI

Dans la vallée de la Vaipoe


A l'invitation de nos amis Brigitte et Jean-Marie, nous avons participé à une randonnée de leur association "Les Ecomarcheurs de Papara".

Le départ se fait derrière le magnifique marae d'Arahurahu

On chemine dans une végétation luxuriante
(Brigitte et Jean-Marie)


 en traversant la Vaipoe de nombreuses fois
- sandales adaptées à la marche dans l'eau indispensables-


pour arriver au pied d'immenses falaises, une véritable cathédrale naturelle,

où des salanganes ont construits d'énormes nids sous des surplombs.

Il y a aussi une autre récompense :
baignade rafraîchissante dans une eau glacée ... à 21° !!


lundi 5 novembre 2012

CULTES

Les cultes religieux à Mooréa

Les habitants de Moorea, comme tous les polynésiens, sont très fervents et les deux confessions principales (protestante et catholique) se répartissent plus au moins sur l'ensemble des îles, complétées par les mormons et les évangélistes, assez présents aussi.
Les lieux de culte sont nombreux et les églises et les temples s'échelonnent de village en village le long de la route de ceinture. Même si on n'est pas pratiquant, assister à un de leurs services est une expérience chaudement recommandée, pour la ferveur et la beauté de leurs chants.



Temple protestant de Haapiti



Eglise de la Sainte Famille (Haapiti) devant le Mouaroa



Eglise octogonale de Papetoai


Ce dimanche, nous avons assisté à un office religieux à Maharepa.
Nous y avons été accueillis par des sourires chaleureux, des explications détaillées des évènements du jour (deux mariages, 4 baptêmes et 4 'confirmations') et nous nous sommes sentis parfaitement bien acceptés.
Habillés souvent de blanc, les dames coiffées de chapeaux ou de couronnes de fleurs, les fidèles s'entassent dans une bonne chaleur et chantent dans une ferveur bon enfant, accompagnés de guitares et percussions, des hymnes à plusieurs voix qui prennent aux tripes : magnifique !





Si cela vous dit, écoutez ces exemples de leurs chants !




PS : Une petite pensée pour nos deux mamans qui auraient certainement aimé nous accompagner, en particulier dans ces lieux, ce blog nous donne aussi la possibilité de partager un peu  de ces moments avec elles.

mercredi 31 octobre 2012

AORAI

Randonnée à l'Aorai


L'Aorai (2066 m) est le deuxième sommet de Tahiti (et de Polynésie) derrière l'Orohena (2241 m).
J'en rêvais, grâce à Franck, à Guitou et à toute la bande, je l'ai fait !


Départ au petit matin d'un belvédère à 600 m d'altitude.


La vue se dégage sur Papeete derrière nous


C'est une belle et paisible randonnée jusqu'à un premier refuge, 
fare Mato, à 1200 m.



A  partir de ce refuge, la rando devient plus engagée, plus exposée : une superbe arête
de 300 m nommée le Rocher du Diable ...


... avec beaucoup de passages de 'scrambling', souvent équipés de cordes pour s'assurer,
le vide de chaque côté étant assez impressionnant.
Une montée éreintante, à escalader dans la terre humide des 'marches' de 1m50, 
en s'accrochant à des branches ou des racines, ...


et enfin, le refuge Fare Ata (1800 m) niché au pied de la crête finale, et les préparatifs pour le repas du soir, ... une fondue savoyarde ! Si, si, et pour 14 mecs !


 Départ le lendemain au petit matin (5 h) :
 l'île soeur de Mooréa se détache de la brume, toute petite, là-bas, ...



... et le soleil pointe ses premiers rayons derrière l'Orohena, point culminant de Tahiti,
mais pas vraiment accessible à de simples randonneurs. Dommage !



Une dernière superbe arête aérienne, ...



et nous voici au sommet : au soleil du matin, avant que les nuages de condensation ne se lèvent et ne recouvrent les montagnes - raison de cet horaire imposé -



... un panorama à 360° à couper le souffle !
L'ensemble de l'île de Tahiti se déroule sous nos pieds, les nombreux pitons rocheux formés dans l'ancien 
cratère volcanique se découpant parsemés des premiers nuages du matin !


Et, enfin tous arrivés au sommet (ou presque), la fine équipe du jour !

Encore merci à Franck et Guitou d'avoir organisé cette équipée inoubliable et de m'avoir permis d'y participer, le plaisir d'une superbe course décuplé par une ambiance exceptionnelle.

mercredi 24 octobre 2012

BALEINES

Des rencontres toujours émouvantes

Du mois d'Août au mois d'octobre, quelquefois jusque novembre ou décembre, les baleines à bosse viennent mettre bas et restent quelque temps à croiser autour des îles de Polynésie et principalement de Mooréa.
Déjà, dès le lendemain de son arrivée, Chantal a eu la chance de suivre en kayak une baleine et son baleineau qui se déplaçaient majestueusement de l'autre côté de la barrière de corail.


Souvent, on commence par voir un évent au loin : c'est la baleine qui vide ses poumons avant d'inspirer de nouveau (les adultes peuvent rester en apnée plus de 45 minutes, les petits baleineaux seulement 1 à 2 minutes)


On aperçoit le dos de cette énorme bête deux fois plus grosse qu'un autobus : 
impressionnant de près !!


Ce dernier week-end, nouvelles superbes rencontres :


Vendredi, en nageant devant la plage de Temae, par deux fois, en relevant la téte, elle aperçoit au loin un baleineau qui saute hors de l'eau.


Samedi après-midi, en promenade à pied sur le bord du motu de Temae, nous observons un long moment une mère avec son baleineau qui folâtre à une cinquantaine de mètres de nous.


Et hier matin (lundi 22 octobre), devant un superbe lever de soleil face à Tahiti 
(j'ai réveillé Chantal à 5h30 pour le spectacle !), au ras de la barrière, deux baleines se faisaient face et battaient la surface de leur queue ; on entendait même les coups à la surface depuis notre plage, à quelques 500 mètres de là !

NB : Toujours très difficile de prendre des photos correctes dans ces situations, je me suis permis d'emprunter ces images à un passionné qui se débrouille bien mieux que nous.