Ma collègue (et complice de nombreuses randos) Eva voulait absolument le faire avant de quitter la Polynésie dans quelques semaines, je suis donc reparti une nouvelle fois à l'assaut de l'Aorai, 2066 m, 2ème (ou 3ème selon) sommet de Polynésie, avec Eva, Loan (14 ans), Florent et Neil.
Et à chaque fois, les conditions météo sont différentes et la lumière fait apparaître les paysages sous un jour nouveau. Cette fois-ci, des conditions presque idéales : pas de pluie depuis plusieurs jours et donc terrain pratiquement sec, bien pratique lorsque l'on connaît les pentes de terre qu'il faut emprunter tout au long de cette ascension assez rude.
A la montée dans l"après-midi, on a traversé une légère couverture nuageuse qui,
au coucher de soleil, nous a donné des images exceptionnelles
des sommets se détachant de la couche épaisse.
L'ombre de l'Aorai se dessine sur l'Orohena : nous sommes seuls au monde ...
au-dessus des nuages ! (Faire dérouler le panoramique.)
Lorsque le soleil se couche, Moorea se devine à peine entre deux bandes nuageuses.
Le soir, le ciel était fabuleux, pluie d'étoiles, et même les nuages
se sont écartés pour nous permettre de voir les lumières de Papeete.
Nuit fraîche et inconfortable au Fare Ata, comme toujours : couchés à même le sol,
vitres cassées, 15 personnes entassées en vrac.
Mais la vue au lever du soleil nous récompensera : de nouveau la mer de nuages, le soleil
illumine les sommets, ...
... et dessine de splendides rayons dans la brume.
Puis tout se découvre, l'arête finale s'offre à nos yeux, ... et à nos jambes déjà courbatues.
Sur l'arête finale, la vue s'étend jusqu'à la Presqu'île, dans un enchevêtrement de
pointes et falaises abruptes et inhospitalières. (Panoramique à dérouler)
Retour au 2ème refuge à 1800m d'altitude.
Et 400 m plus bas, après l'Arête du Diable : le 1er refuge, Fare Mato.
Plus que 800 m à redescendre !
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